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Politique sociale : l’innovation au service des plus fragiles
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Favoriser l’insertion des jeunes : les chantiers éducatifs

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Réel outil de remobilisation pour les jeunes de 16 à 25 ans en situation de décrochage, les chantiers éducatifs leurs offrent la possibilité d’être embauché en tant que salariés sur un temps court.

À Paris Habitat, ils concernent divers domaines : le second-œuvre du bâtiment, les espaces verts, la construction de mobilier urbain, la réalisation multimédia, les fresques artistiques, la sensibilisation au développement durable, la logistique et la communication sur des animations locales…

Au service du développement social et urbain, de développement social et urbain, les 85 chantiers éducatifs mis en œuvre en 2019 ont bénéficié à plus de 350 jeunes. Paris Habitat reçoit le soutien de l’Union Européenne pour mettre en œuvre les chantiers éducatifs, dans les 18e, 19e et 20e arrondissements. Sur ce territoire, Paris Habitat s’engage sur une programmation de chantiers éducatifs à hauteur d’1,6 million d’euros pour la période 2019-2020, cofinancé à 50 % par le Fonds Social Européen.

Nous sommes pleinement engagés à donner accès au logement aux publics qui en sont actuellement exclus.Interview de Nina Kechidi, chargée de relogement à Paris Habitat

Paris Habitat : Quel est l’objectif de ces partenariats avec les associations ? 

 

Nina Kechidi : Dans un premier temps, il s’agissait de nouer des partenariats avec des associations afin de proposer un accompagnement spécifique à certains locataires pour lesquels Paris Habitat seul ne trouvait pas de solutions. Ces accords permettaient aux associations d’intervenir chez les habitants. Depuis 2010, l’intermédiation locative a évolué vers le dispositif que nous connaissons aujourd’hui. Il s’agit désormais de proposer des appartements par l’intermédiaire des associations à des personnes n’ayant pas accès à un logement pérenne car elles ne remplissent pas les conditions financières d’accès ou qu’elles cumulent des fragilités financières et sociales. Elles ont souvent besoin de solutions temporaires de logement mais leur parcours résidentiel ne leur permet pas l’accès au logement sans accompagnement.

 

PH : Ces actions concrètes contribuent-elles à réduire le mal logement à Paris ? 

 

N.K. : Ces actions s’inscrivent pleinement dans le nouveau paradigme du droit au logement, d’autant qu’il arrive qu’une personne bénéficiant de ce dispositif puisse finalement obtenir un logement en son nom propre, c’est ce qu’on appelle à Paris Habitat le bail glissant.