La tranquillité résidentielle un bien commun
Progression dans le chapitre
La tranquillité résidentielle est l’un des principaux sujets de préoccupation des locataires. Paris Habitat y consacre donc 12,5 M€ par an et déploie des outils efficaces.
L’assermentation est l’un de ces piliers. La responsabilisation de chacun est naturellement nécessaire mais cet outil expérimenté en 2018 a pris toute sa dimension en 2019 pour sanctionner mais aussi prévenir les troubles au sein du patrimoine. Les gardes particuliers assermentés (GPA) étaient 113 en 2019 dont 72 gardiens et ils ont pu dresser 259 procès-verbaux débouchant chaque fois sur une condamnation et dans la plupart des cas sur une amende comprise entre 35 et 300€.
L’infraction la plus fréquente concerne « le jet, le dépôt et l’abandon d’ordures et d’objets ». L’office propose désormais de former de nouveaux candidats pour parvenir à l’objectif de 100 GPA par an dont de plus en plus de gérants et de gardiens.
Autre pilier démontrant toute son efficience : le Groupement parisien interbailleurs de surveillance (GPIS). Une efficacité d’autant plus accomplie que la surveillance qu’il opère a été étendue cette année et porte désormais sur la totalité du patrimoine des 10e au 20e arrondissement de Paris. 103 387 logements se trouvent ainsi couverts et bénéficient aussi d’une plage horaire de surveillance plus ample.
« L’assermentation a permis de mettre fin à certaines nuisances. J’ai l’exemple d’un locataire qui faisait beaucoup de bruits. Je l’ai verbalisé, il est passé au tribunal avec une amende majorée car il avait proféré des insultes à mon encontre. Depuis tout va mieux et j’ai d’excellents retours de la part de ses voisins. La convocation au tribunal a une vraie valeur symbolique et des conséquences sur le portefeuille. »