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Des objectifs de construction et de réhabilitation maintenus
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Un effort particulier porté pour la réhabilitation

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Alsace Cité Blanche : au bénéfice du confort de vie des locataires

 

Paris Habitat place l’amélioration du cadre de vie de ses locataires au cœur de ses priorités. La stratégie en matière de réhabilitation s’inscrit donc résolument dans cette perspective. Cette ambition suppose non seulement d’agir sur le bâti, d’en infléchir l’impact environnemental en inscrivant la démarche dans le cadre du Plan climat de la ville de Paris, mais aussi de réfléchir au confort et donc aux usages des habitants.

 

La réhabilitation de la résidence Alsace Cité Blanche (19e), livrée en décembre 2020, témoigne de ces logiques. Elle est l’aboutissement d’une réflexion globale, en concertation avec les habitants et leurs représentants. Cette opération, importante au regard des 643 logements répartis au sein de 7 bâtiments sur une parcelle de 15 000 m², a donc priorisé l’amélioration du confort des locataires et de leur cadre de vie. La priorité de cette opération était de diminuer la consommation énergétique, de respecter le Plan Climat, en venant isoler ce patrimoine par l’extérieur, en remplaçant les fenêtres, les occultations et en créant des loggias. Ces interventions en façade ont également permis de redonner une qualité architecturale à cette résidence. La réfection des pièces humides, l’amélioration de la ventilation et la remise aux normes de l’électricité sont venues compléter les travaux de réhabilitation.

 

Paris Habitat, attentif à la situation des seniors résidant sur son parc, a par ailleurs intégré son « kit access » à cette opération pour leur faire bénéficier d’aménagements spécifiques à leur situation. L’opération a également permis d’intervenir sur les espaces extérieurs, les toitures terrasses ayant été végétalisées, les espaces verts renouvelés et les cheminements extérieurs améliorés pour favoriser l’accès des personnes à mobilité réduite. Les halls d’entrée et les parties communes ont eux aussi fait l’objet d’une amélioration et des locaux communs pour le tri et le stationnement des vélos ont été créés. Enfin, l’insertion urbaine de ce site a été renforcée, en repositionnant par exemple le tissu associatif afin de le rendre plus visible et accessible.

 

Dans nos projets de réhabilitation, nous allons aujourd’hui bien au-delà des seuls enjeux de logement ou de thermie. Ce sont les usages et les services qui sont aussi questionnés, la manière également de réinscrire un site dans son quartier.Laurence Wacquez, directrice de la réhabilitation

Réhabiliter notre parc, aux côtés des locataires

Considérant les habitants comme des acteurs essentiels de la cohésion et de la vie du patrimoine, Paris Habitat a pour ambition de renforcer leur place dans les processus de décision. Cette volonté trouve un écho particulier dans le cadre des projets de réhabilitation qui ne peuvent être réalisés qu’avec les habitants, dans le cadre de larges concertations. 10 000 ménages sont ou seront ainsi concernés par cette démarche.

 

C’est le cas de la résidence HBM Sthrau (13e) dont le projet de réhabilitation a été co-construit avec les habitants. Outre la présentation du projet, de son planning et de l’ensemble des interlocuteurs lors d’une première réunion publique, Paris Habitat, aux côtés du cabinet d’architecte, a constitué une somme importante d’informations sur la composition des logements, leur typologie et formats, et ainsi posé un diagnostic. Cette somme a été traduite en croquis et maquettes, reproduisant jusqu’aux emplacements précis de chaque intérieur, pour permettre aux locataires de s’identifier au projet. Au sein de la maison du projet situé sur le site, les locataires, réunis en petits groupes, ont dès lors pu exprimer leur avis et soumettre leurs idées.

 

Les ateliers de concertation ont également permis aux locataires de proposer directement les contours de leur futur logement : la possible extension dans la salle de bain, ainsi que les solutions de relogement temporaire sur le groupe ont ainsi pu être ouvertement débattues. La visite des logements témoins a également constitué un moment fort de ce long chemin, permettant aux locataires de découvrir les apparences et dispositions de leur futur logement et de choisir entre plusieurs alternatives, sur la disposition des cloisons par exemple. Ce processus de concertation de plus d’un an s’achèvera avec le vote final sur le projet prévu en 2021 et qui aboutira au lancement des travaux en 2022.

 

L’intergénérationnelle ne change pas le bail du locataire, il ne s’agit ni d’une colocation ni d’une sous-location, c’est un simple engagement volontaire et un acte de solidarité entre générations. Le locataire bénéficie en échange d’une participation à hauteur de 150 € pour les charges courantes.

Le plus important pour ce type de projet, c’est la mise en place d’un rapport de confiance avec les 120 habitants. Le travail détaillé de chacune de leur situation a ainsi été un outil formidable pour ensuite travailler à leurs côtés sur nos propositions, intégrant les notions de confort, d’isolation thermique, de ventilation ou d’agencements intérieurs.Xavier Brunnquell, architecte, Brunnquell & André architectes

Agir en faveur de la participation des habitants à la vie de leur résidence

Le contexte sanitaire est venu bousculer les modes de concertation avec les locataires. Des modes de consultation innovants ont émergé et se sont adaptés pour permettre aux habitants de participer à la vie de leur résidence. C’est le cas à Rapée-Villiot (12e) et Dulaure Dejeante (20e) : après une communication réalisée par sms et voie d’affichage, les locataires ont en effet pu participer à un vote numérique, entre le 8 et le 14 octobre 2020, pour décider des couleurs des peintures dans leurs parties communes. Des halls témoins étaient à la disposition des locataires, le temps du vote, pour en observer les nouvelles apparences, grandeur nature.